Matériel ski
Comment choisir ses chaussures de ski ?
Les caractéristiques des chaussures de ski
Les chaussures homme et femme
Les chaussures de ski homme et femme ont une ergonomie adaptée aux différences morphologiques, notamment au niveau du mollet qui est inséré plus bas chez la femme.
Les chaussures de ski pour femme ont donc un collier (partie haute de la chaussure) plus bas, plus évasé et avec une découpe à l’arrière pour épouser la forme du mollet.
La circulation sanguine et le retour veineux étants plus sensibles chez la femme, les chaussons sont généralement plus chauds.
Le flex
Autre donnée importante lorsque vous choisissez une chaussure de ski : le flex. C’est l‘indice de rigidité de la chaussure, compris entre 60 et 150. Le choix du flex d’une chaussure de ski est lié au niveau du skieur et à sa morphologie. Plus son niveau sera élevé, plus il aura besoin de rigidité pour transmettre ses appuis aux skis. A niveau de ski égal, un fort gabarit aura également besoin d’un flex plus élevé.
- Skieur débutant : flex compris entre 60 et 90 chez les hommes, entre 60 et 70 chez les femmes
- Skieur intermédiaire : flex entre 90 et 110 chez les hommes, 70 à 90 chez les femmes
- Skieur expert : flex de 110 et plus chez les hommes, 90 et plus chez les femmes
- Les chaussures les plus rigides sont réservées aux compétiteurs de haut niveau et ont un flex de 140 à 150.
L’indice de flex n’est pas normé. Il y a donc des différences de rigidité entre les marques à flex égal.
Vous pouvez ajuster la rigidité de votre chaussure en jouant sur le serrage du collier : desserrez un peu les crochets du haut si vous souhaitez gagner en souplesse.
Comment choisir la taille d’une chaussure de ski en mondopoint?
La taille Mondopoint, souvent abrégée en « Mondo », est une unité de mesure internationale utilisée principalement pour les chaussures de ski. Elle représente la longueur du pied en centimètres. Par exemple, une taille Mondo de 27,5 correspond à un pied mesurant 27,5 cm de long. Cette méthode de mesure offre une plus grande précision et une uniformité globale par rapport aux systèmes traditionnels qui varient d’un pays à l’autre (comme les pointures US, UK ou EU). En utilisant la taille Mondo, les skieurs et les fabricants de bottes de ski peuvent s’assurer que le chaussant est adapté, offrant ainsi une meilleure performance et un plus grand confort, indépendamment des variations régionales des pointures.
Quelle taille choisir en cm pour votre chaussure de ski ?
Comment connaître votre taille en Mondopoint ?
Pour palier à l’incertitude des normes de pointure UK, US et FR, les chaussures de ski utilisent une taille appelée Mondo Point qui correspond à la taille du pied en centimètre.
C’est quoi le volume chaussant ?
Le volume chaussant fait référence à l’espace intérieur d’une botte de ski, englobant la largeur, la hauteur et la profondeur, pour accueillir le pied. Il est essentiel pour déterminer le confort d’une chaussure, car deux chaussures de même pointure peuvent avoir des volumes chaussants différents.
Quelle longueur de chaussure ski choisir ?
La longueur de votre chaussure de ski doit avant tout être adaptée à votre niveau de pratique :
Pour cela prenons en compte 2 types de skieurs :
- Les skieurs experts : étant généralement à la recherche de précision plus que de confort, ils choisiront une chaussure correspondant exactement à la taille mesurée grâce au pédimètre. Exemple : avec un pied de 27 cm, un skieur expert prendra une chaussure en taille Mondo Point 27.
- Les skieurs loisirs : privilégiant plutôt le confort sans pour autant négliger la précision, ils peuvent s’autoriser un demi-centimètre de plus que leur pointure. Exemple : un skieur loisir avec un pied de 27 cm prendra une chaussure taille Mondo Point 27,5.
Quelle largeur de chaussure ski choisir ?
La largeur de votre chaussure de ski doit aussi être adaptée à votre morphologie.
Généralement, chaque marque propose plusieurs gammes de chaussures dont les volumes chaussants sont différents. Certains modèles seront ainsi dédiés aux pieds fins, d’autres aux pieds moyens et d’autres encore aux pieds larges. Chacun trouvera ainsi son bonheur et un vrai confort durable.
Le volume chaussant (ou fit) correspond à la largeur aux métatarses. La largeur d’une chaussure de ski est toujours exprimée pour une pointure de référence en 26,5, et ce, même si vous prenez une taille inférieure ou supérieure. L’indice de volume chaussant sert avant tout de repère pour comparer les modèles entre eux et permet de trouver facilement la largeur qu’il vous faut par rapport à votre morphologie.
Mais le volume chaussant étant proportionnel à chaque pointure, il varie d’une taille à l’autre. Si le volume chaussant est de 100 mm pour une paire qui fait 26,5 en Mondo Point, le volume chaussant sera inférieur à 100 mm pour une pointure en deçà de 26,5 et il sera supérieur à 100 mm pour une taille plus grande que 26,5.
- Si vous avez les pieds fins, nous vous conseillons de favoriser les coques avec un chaussant de 97, 98 voire 100 mm.
- Si vous avez des pieds moyens, votre choix de prédilection se portera sur les chaussures de ski en 100 mm ou 102 mm.
- Et si vous avez les pieds forts, dirigez-vous sans hésiter vers une coque supérieure à 102 mm pour trouver le confort nécessaire pour passer de longues heures sur les pistes.
Bien évidement, ces volumes chaussants sont donnés à titre indicatif. Si vous aimez attaquer du matin au soir sur des pistes rouges et noires, vous pouvez viser un fit un peu plus serré pour gagner en précision. Au contraire, si vous privilégiez le confort, orientez-vous vers les parties hautes des fourchettes indiquées. En plus de toutes ces informations de longueur et de largeur, n’hésitez pas à vous référer aux éventuelles recommandations propres à chaque modèle de chaussures.
- Publié dans Matériel ski, SKI
Quels sont les différents types de ski ?
« Evo2 Store » vous explique tout de A à Z afin que vous puissiez vous orienter vers le matériel adapté à vos besoins.
Le ski de piste
C’est la pratique des amoureux de belles courbes bien taillées et c’est aussi la pratique de base du ski alpin.
Elle consiste à descendre les pistes de ski, balisées et damées en effectuant des virages dérapés ou carvés. Le ski de piste est la pratique la plus accessible du ski alpin et elle s’adresse à toute la famille. C’est un passage obligatoire pour apprendre à skier et acquérir les fondamentaux du ski.
Pour pouvoir enchainer les courbes à haute vitesse sur les neiges les plus dures le ski piste est doté d’un cambre classique et d’une largeur étroite inférieure à 86 mm. Les passages de carre à carre sont ainsi ultra rapides et l’accroche est redoutable.
Pour les meilleurs skieurs le ski de piste débouche sur les compétitions les plus mythiques comme la descente, le slalom ou le géant que l’on retrouve dans tous les médias lors des Jeux Olympiques et des Coupes du Monde. Qui n’a en effet jamais entendu parler de Luc Alphand, Hermann Maier, Lindsey Vonn, Alexis Pinturault ou Tessa Worley.
> Skis de Piste accessible / Piste -450€
Souvent déclinés des « piste haut de gamme » ou « piste performance », ces skis sont faits pour être évolutif et rassurer le skieur en devenir. Evidemment, le premier combat se joue sur le prix avant d’être sur la skiabilité. Ils doivent permettre de déraper sans jamais accrocher, aider à entrer en courbe en assistant la première phase de virage, bref, ils doivent être faciles et rassurants, ce qui n’empêche pas un minimum de performance. Parfois contraints en termes de tarif, ces skis à moins de 450 euros fixations comprises sont souvent ceux d’un premier achat.
Skis de Piste polyvalent
Vu de la piste, ces skis sont ceux qui correspondent au plus grand nombre, quel que soit le terrain ou le niveau du skieur. Bons partout, ils sont souvent moyens en valeur absolue sur un critère précis, pour qui la performance (c’est souvent là que le bât blesse), ou encore la stabilité ou la capacité à skier en neige un peu profonde. Bref, cette polyvalence revendiquée devient nécessairement une faiblesse si l’on détaille critère par critère… Le plus souvent accessibles et facilitateurs, ces skis conviennent parfaitement aux skieurs qui ne cherchent pas trop la bagarre ou qui préfèrent un ski agréable et efficace, surtout pas trop exigeant ou pointu.
TAILLE REQUISE : entre 170 et 178 cm
LARGEUR PATIN : entre 75 et 85 mm
Le skieur CARVEUR
La belle piste bien damée est votre plaisir ultime. Vous maîtrisez (ou vous tentez de maîtriser) la conduite coupée et vous en abusez. Vous ne vous refusez pas un petit tracé, une petite flèche ou un petit chamois pour vous tester, mais le chrono n’est pas une fin en soi. De même, vous skiez partout, même si votre objectif est de tailler des courbes propres et efficaces.
Gammes de skis conseillées pour le carveur :
> Skis de Piste race
Très performants, ces skis sont un hybride entre un ski de course et un ski de piste au rayon intermédiaire, autour de 16/17 mètres. Développés sous l’appellation Master, ils se sont rapidement imposés chez les (bons) skieurs lambda désireux d’avoir la qualité de conduite d’un ski de course et un toucher de neige sans équivalence, mais sans les contraintes trop exigeantes d’un pu ski de course. Des bombes… humaines !
TAILLE REQUISE : entre 175 et 180 cm
RAYON : entre 16 et 18 m
LARGEUR PATIN : entre 62 mm et +
> Skis de Piste performance
Une gamme de skis dédiée aux amateurs de sensations fortes sur piste, qui maîtrisent la conduite coupée et cherchent un ski à la fois très performant mais aussi polyvalent et confortable. Dans ce cadre, la polyvalence s’applique à la capacité du ski à se piloter en virages courts, moyens et longs, mais aussi à son aptitude à passer du coupé au glissé, c’est-à-dire à ne pas enfermer sur son rayon. Sur ces skis, on cherche un maximum de contrôle et d’accélération fin de trouver des sensations très sportives sur piste. Des skis haut de gamme, pour bons skieurs volontaires.
TAILLE REQUISE: entre 172 et 178 cm
LARGEUR PATIN : entre 62 mm et +
1 – les skis all-mountain avec une largeur de patin entre 80 et 93 mm
Ce sont les skis les plus proches des skis de piste traditionnels en terme de largeur (largeur de patin compris entre 80 et 93 mm). Ils permettent de découvrir les bords de piste et la neige douce de faible épaisseur mais les changements de carre restent très rapides pour se faire plaisir sur piste.
2 – les skis all-mountain avec une largeur de patin entre 93 et 100 mm
Plus larges que les précédents, ces skis sont parfaitement équilibrés pour jouer entre neige dure et neige douce. Avec ce type de ski all-mountain on peut commencer à faire de belles traces en hors-piste et s’essayer aux pistes balisées non damées des grandes stations tout en conservant un bon comportement sur piste.
En conclusion les skis all-mountain s’adressent à des skieurs qui prennent autant de plaisir à tailler de belles courbes sur des pistes bien damées qu’à faire de jolies traces dans la poudreuse. Avec le ski all-mountain, une seule paire de skis suffit pour s’amuser sur tous les terrains.
Le skieur RACEUR
Pour vous, tout est prétexte à la compète et le ski ne fait pas exception. Rien de tel qu’un chrono dans un tracé pour parfaire votre technique et avoir la sensation de vitesse. Votre but est de skier fort et propre, avec toujours plus de performance et de précision.Gammes de skis conseillées pour le raceur :
> Skis de Slalom / Piste Race Short Turn
Les skis de slalom accessibles sont issus des skis de course mais assagis, équipés d’une ligne de cotes moins exclusive et surtout de plaques moins performantes. Ces skis s’avèrent donc efficaces et pointus sans pour autant être des bêtes de course ! Disponibles en 165 cm pour le slalom, ils trouvent une clientèle plus large en 170 cm où leur rayon de courbe serré devient plus polyvalent.
TAILLE REQUISE : 165 à 170 cm
LARGEUR PATIN : autour de 65 mm
> Ski de Slalom FIS
Les skis de slalom FIS sont les skis les plus agressifs du marché, les plus explosifs aussi. Capables d’accrocher et de tailler dans les pentes les plus extrêmes et sur les neiges les plus dures, ils exigent de la part du pilote un équilibre latéral parfait, une grande rapidité et une aptitude à rester en avant (flexion de cheville et bassin) optimale, sous peine de se faire catapulter. Ces skis ne sont pas faits pour carver, mais bien pour prendre un max de vitesse entre les rotules, pour prendre un angle maximal et tourner très court. À l’inverse des skis de carving qui bouclent longtemps une fois passée la ligne de pente, les skis de slalom FIS sont développés pour permettre au skieur de finir très tôt son virage, au maximum dans l’axe de la ligne de pente, puis de plonger dans la diagonale en relâchant au plus la pression sur le ski. Ces skis sont parfaits pour les experts donc, mais à apprivoiser pour vous surpasser sur des courses FFS ou pour passer le test technique.
TAILLE REQUISE : 165 cm
LARGEUR PATIN : Norme FIS
> Skis de Géant
Bombes absolues sur piste et déclinés ou même issus de la course avec par une ligne de cotes moins radicale (rayon plus court) et une construction plus souple, ces géants accessibles s’avèrent idéaux pour tailler des courbes à 70 km/h sur piste, prendre un maximum d’angle et sentir une accélération de folie sous les pieds, ou s’attaquer à une flèche voire même à une course FFS. Mais mériter ces skis n’est pas une mince affaire : tout le monde le sait, sans contrôle, la puissance n’est rien ! Ne vous surévaluez pas, vous risquez de vous retrouver avec un ski inaccessible d’autant leur rayon de courbe entre 17 et 19 mètres impose déjà de skier nettement plus vite que la moyenne…
TAILLE REQUISE : entre 174 et 180 cm
LARGEUR PATIN : entre 62 mm et +
> Skis de Géant FIS
La comparaison, souvent utilisée, a l’avantage d’être claire : les skis FIS sont au ski ce que les F1 sont à l’automobile, une vitrine du savoir-faire et de la performance, mais aussi un laboratoire d’essais. Développés dans les ateliers course, ces skis de géant FIS offrent plus de vitesse en courbe que n’importe quel engin sur neige. Ils accrochent plus, accélèrent fort et permettent de prendre des angles extrêmes. Leur objectif reste pourtant de tomber le chrono. Néanmoins, la performance crée ses exigences et ses contraintes. Pour tenir les rênes de telles bombes, il faut être doté d’une technique de pointe et d’une excellente condition physique. Bref, ces skis sont destinés à une élite, amateurs chevronnés, passionnés illuminés, anciens compétiteurs ou futurs moniteurs qui doivent en découdre avec l’Eurotest. Les règles de la FIS ont heureusement évoluées vers des rayons « moins anormaux » mais on ne peut que vous conseiller de ne pas dépasser 23/24 mètres de rayon.
TAILLE REQUISE : entre 182 et 188 cm
RAYON : > 23 m
Le ski all-mountain ou ski polyvalent
Comme son nom l’indique le ski polyvalent est un ski tout terrain capable de passer dans toutes les neiges, qu’elle soit damée, bosselée, trafolée ou poudreuse, et donc d’alterner les descentes sur piste et les passages en hors piste.
Le ski polyvalent est idéal pour les sportifs qui ne veulent pas se restreindre à une pratique donnée mais qui veulent pouvoir profiter de toutes les opportunités offertes par la station.
Pour réussir à s’adapter à toutes les neiges le ski all-mountain est un peu plus large qu’un ski de piste classique et se voit doter d’un rocker en spatule. Cette technologie fait remonter l’extrémité avant du ski de façon précoce dans le but de rester en surface dans les neiges douces. C’est que qu’on appelle le déjaugeage. Le rocker facilite donc les manoeuvres en hors piste et rend le ski plus ludique.
Bien évidemment plus vous prendrez un ski large plus sa portance et son confort en poudreuse seront importants mais plus il sera technique à piloter sur piste. Il faut donc faire ici un compromis suivant votre pratique préférée et les conditions d’enneigement que vous rencontrez le plus fréquemment. Les skis all-moutain ont une largeur de patin comprise entre environ 80 et 100 mm. Mais entre un ski à 87 mm au patin et un ski à 97 mm au patin, le rendu sera tout de même assez différent.
> Skis All mountain
La gamme all mountain valorise des skis extrêmement polyvalents mais parfois aussi performants. L’idée, c’est avoir un ski 60 à 70% piste et 30 à 40% hors-piste, pour des skieurs techniques désireux de s’aventurer dehors ou des moins téméraires qui cherchent la polyvalence. Bref, il s’agit globalement de bons skis qui préservent un bon potentiel en conduite coupée sur piste mais peuvent, grâce au rocker entre autres, offrir une certaine efficacité en hors-piste, quelle que soit la neige. Ces skis s’avèrent plutôt faciles à manier grâce à leur largeur qui reste acceptable, et apparaissent comme les vrais polyvalents de l’époque pour la plus grande majorité d’entre nous. Les skieurs plus techniques et physiques à la recherche d’une seule paire de skis à tout faire préféreront cependant la gamme au-dessus, c’est-à-dire les freeride.
TAILLE REQUISE : entre 170 et 178 cm
LARGEUR PATIN : entre 82 et 90 mm
Le skieur FREERIDE
Vous ne pensez qu’à une chose : checker le spot. Pour vous, le ski, c’est de l’autre côté que ça se passe, là où la pente est immaculée, où la neige est vierge. Et si vous ne rechignez jamais à skier sur piste, les combes, la forêt, les pentes ouvertes et les couloirs étroits sont vos terrains de chasse privilégiés. Pour le reste, la poudreuse est votre drogue, votre connaissance du milieu et de la neige votre ange gardien, votre DVA et vos acolytes, votre bouée de sauvetage…
Le ski freeride :
Comme son nom l’indique avec Free (libre) et Ride (promenade) le but est de glisser librement sur toute la montagne à la recherche de la belle ligne et des vastes étendues de neige poudreuse. Cette pratique qui fait la part belle à l’adrénaline et à l’aventure est réservée aux skieurs confirmés car elle requiert une bonne maîtrise technique et une grande connaissance de la montagne et de ses règles de sécurité.
1 – les skis freeride avec une largeur au patin inférieure à 110 mm
Avec des largeurs au patin importantes, ces skis sont avant tout conçus pour la neige fraîche et la poudreuse. Ils disposent d’un gros rocker à l’avant, parfois d’un rocker supplémentaire à l’arrière voire d’un cambre plat ou inversé afin d’être le plus maniable possible en hors piste.
Généralement rigides et sportifs, ces skis freeride peuvent revenir sur piste quand la neige fraîche n’est pas au rendez vous. Les skieurs experts s’en serviront comme ski de tous les jours.
2 – les skis freeride avec une largeur au patin supérieure à 110 mm
Nous avons affaire ici aux skis les plus larges du marché, généralement avec un patin supérieur à 110 mm. On les appelle également des skis “Fat” conçus exclusivement pour la poudreuse. Leur facilité de mise en pivot dans la neige profonde est redoutable tout comme l’effet lévitation qu’ils procurent. Le Freeride World Tour est la compétition incontournable de la pratique avec des athlètes comme Aurélien Ducroz, JP Auclair, Tanner Hall, Mike Douglas.
Gammes de skis conseillées pour le freerideur :
> Skis de Freerando
Plus qu’une gamme, c’est une pratique qui associe hors-piste et randonnée, le tout étant devenu possible grâce aux énormes progrès effectués par le matériel, en particulier sur les fixations et les chaussures. Avant, faire de la rando signifiait sacrifier le plaisir à la descente alors que le hors-piste interdisait de remonter par ses propres moyens tant le matériel était lourd et peu adapté. Voilà donc le chaînon manquant entre ces deux mondes qui s’observaient jusqu’alors en chiens de faïence ! Pour nous, la logique de cette gamme tourne autour d’un ski allégé à 95 mm au patin monté en fixation légère (à inserts) même si chacun peut voir midi à sa porte… Attention, dans cette gamme cohabitent deux offres très différentes : les skis vraiment légers et d’autres seulement allégés. La différence de skiabilité entre ces deux options s’avère énorme sur piste damée. Il s’agit donc de bien savoir si l’on veut privilégier la montée ou la descente, une pratique purement hors-piste ou une autre plus polyvalente.
TAILLE REQUISE : entre 170 et 180 cm
LARGEUR PATIN : autour de 95 mm
> Skis de Freeride
Cette gamme propose des skis aussi efficaces sur le dur qu’en dehors des pistes, c’est-à-dire des purs 50-50% capables de carver mais aussi de rester au-dessus de la poudreuse. Dotés de longs rockers peu marqués en hauteur pour éviter que la spatule ne tape trop sur piste, ces skis offrent un talon droit ou, plus souvent, un léger relevé pour faciliter le pivot en neiges difficiles. Ces skis s’avèrent généralement efficaces, capables d’aller vite et bien même si certaines marques ont préféré cibler l’accessibilité du produit et sa capacité pédagogique de facilitateur en fonction du terrain. Mieux vaut skier vite et fort pour se frotter à ces engins déjà larges.
TAILLE REQUISE : entre 178 et 185 cm
LARGEUR PATIN : autour de 100 mm
> Skis Fat Freeride
Les fats sont des skis de hors-piste performants, taillés pour être efficaces dans toutes les conditions de neige hors-piste et rester ( à peu près) skiables sur piste même si ce n’est pas leur domaine. Ils proposent le plus souvent un talon droit (ou légèrement relevé ou arrondi) car ces skis restent alpins dans l’âme, c’est-à-dire qu’ils « taillent la poudreuse » plutôt que de jouer avec en slidant par exemple. Solides, rapides et stables, ces skis peuvent apparaître un peu old-school en skiabilité mais demeurent des armes pour les grosses cuisses. En contrepartie, ils s’avèrent peu joueurs et se destinent à de très bons skieurs physiques qui ont une pratique très régulière du hors piste…
TAILLE REQUISE : entre 180 et 190 cm
LARGEUR PATIN : entre 100 et 110 mm
> Skis Big Mountain Rocker
Les Big Mountain Rocker sont d’abord des skis à image, des skis aux mensurations généreuses et parfois hors-norme, taillés pour les grands espaces et envoyer du pâté hors des pistes ou à l’inverse, de rendre le hors piste accessible à un public peu expert. Contrairement à la vérité d’il y a quelques années, ces skis restent « skiables » sur piste mais en mode patinette, c’est-à-dire qu’ils se conduisent sous la chaussures pendant que l’avant et l’arrière tapent la piste en cadence… Bref, ce n’est pas l’horreur mais c’est vraiment pas agréable. Souvent faciles à exploiter en poudreuse, ils jouent de le pivot et de leur portance pour faciliter le ski tout en offrant une manière différente d’aborder ces terrains. Des skis ludiques donc, à double spatule, mais peu exigeants.
TAILLE REQUISE : entre 183 et 192 cm
LARGEUR PATIN : entre 105 et 130 mm
Le skieur de RANDONNEE
> Skis de Rando
Les skis de randonnée se sont récemment convertis au rocker, ce qui les rend plus modernes et faciles à manier hors des piste. Légers, voire très légers, ces skis proposent une largeur au patin entre 80 et 90 mm pour rester le plus light possible. En descente, ça skie mais mieux vaut ne pas trop s’enflammer quand même, ce qui n’est pas illogique cependant lorsqu’on évolue loin de tout, au milieu de la montagne.
TAILLE REQUISE : entre 165 et 175 cm
LARGEUR PATIN : entre 80 et 90 mm
> Skis Rando race
Fins comme des lames, droits comme des I, plus rigides qu’une barre à mines, plus légers que l’air, ces skis sont réservés à une élite d’équilibristes qui parvient à les utiliser comme personne ne peut l’imaginer sans l’avoir vu de ses yeux. Ultime dans l’exigence…
TAILLE REQUISE : autour de 160 cm
LARGEUR PATIN : autour de 65 mm
Le skieur FREESTYLE
Snowpark ou terrain naturel,Vous êtes new school et vous passez autant de temps en l’air que sur la neige, sur un rail, en snowpark ou terrain naturel. En perte de vitesse, la pratique évolue vers l’utilisation de skis plus larges et plus joueurs que les purs engins destinés à ceux qui envoient vraiment fort sur les plus grosses tables.
Le ski freestyle consiste à faire des sauts et des figures, qu’on appelle aussi tricks. La plupart du temps le freestyle se pratique dans les snowparks, une zone dédiée au freestyle comprenant des Kickers (bosse), des Rails (barre de slide) et Half Pipe (demi tube de neige) . Le freestyle comprend également le JIB, qui est le freestyle urbain s’inspirant du skate et du roller ainsi que le ski freestyle backcountry, discipline hybride entre le freestyle et le freeride qui consiste à faire des trick en hors piste dans la poudreuse.
En freestyle il est impératif de choisir des skis bi-spatulés qui facilitent la conduite en switch (comprenez par la le ski en marche arrière). Ils seront plus étroits pour le park et pour le street et plus large pour le backcountry.
Les skis freestyles à cambre classique sur toute la longueur offrent une accroche redoutable. Ce sont les skis à privilégier pour le half pipe. Les skis freestyles bi-spatulés à double rocker sont quant à eux bien plus maniables. Idéal pour le flat et pour enchainer les modules du park avec des mises en pivot ultra rapides.
Pour bien choisir ses skis, il faut avant tout savoir ce que l’on veut faire avec son matériel et donc, être honnête avec ses habitudes en station et son niveau technique. Pour ce faire, quelques
Gammes de skis conseillées pour le freestyle :
> Les skis de freestyle sont tous à double spatule et montés centrés afin de pouvoir skier en mode normal comme en marche arrière (switch). Néanmoins, ils ne sont pas tous identiques et l’on peut dessiner deux grandes familles : les freestyle hardcores et les freestyle accessibles. Les premiers sont taillés pour envoyer du gros sur les kickers et pas forcément faciles à skier alors que les seconds permettent de s’initier au freestyle mais apparaissent avant tout comme des skis très polyvalents, des skis à tout faire mais en pantalons soit très larges, soit slim selon la religion… À noter que ces skis se sont élargis ces dernières années.
TAILLE EXIGÉE : entre 170 et 180 cm
LARGEUR PATIN : Entre 85 et 95 mm
2. Quel est votre niveau technique ?
Le niveau technique d’un skieur dépend en partie du terrain sur lequel le skieur évolue mais aussi du type de conduite qu’il est capable d’effectuer. Voici le guide des niveaux de ski de l’école de ski Evolution 2 à Saint Lary dans les Pyrénées.
3. Quelle est ma taille de ski ?
Le choix de la taille de vos skis dépend de 3 critères principaux :
• vos préférences personnelles (maniabilité : skis plus courts / stabilité = skis plus longs)
• votre niveau (un expert pourra choisir des skis plus longs qu’un débutant)
• votre gabarit et puissance physique (à taille égale, un costaud en pleine forme prendra plus long qu’un skieur frêle et peu sportif).
Voici un tableau d’aide au choix de la bonne taille en fonction du programme envisagé :
Type de ski | Gabarit « poids plume » | Gabarit « normal » | Gabarit « costaud » |
---|---|---|---|
Piste accessible | Taille -15 cm | Taille -15 cm => Taille -10 cm | Taille -10 cm |
Piste performance | Taille -15 cm => Taille -10 cm | Taille -10 cm => Taille -5 cm | Taille -10 cm => Taille -5 cm |
Piste race | Taille -10 cm => Taille -5 cm | Taille -5 cm => Taille | Taille |
Piste Polyvalent | Taille -15 cm => Taille -10 cm | Taille -10 cm => Taille -5 cm | Taille -5 cm => Taille |
All Mountain | Taille -10 cm | Taille -5 cm | Taille |
All Mountain Freeride | Taille -5 cm => Taille | Taille | Taille => Taille +5 cm |
Fat Freeride | Taille | Taille +5 cm | Taille + 10 cm |
Big Mountain Rocker | Taille | Taille +5 cm | Taille +10 cm |
Randonnée | Taille -10 cm => Taille -5 cm | Taille -5 cm | Taille -5 cm => Taille |
Freerando | Taille – 5cm => Taille | Taille | Taille => Taille +5 cm |
Quel pack ski choisir pour votre enfant ?
Vous êtes en train de programmer vos prochaines vacances d’hiver et vous comptez bien faire découvrir les plaisirs de la glisse à votre enfant avec un pack ski alpin complet .
Quel ski faut il pour votre enfant ?
Voilà la première question à se poser. Si votre kid n’est jamais monté sur un ski alpin, nous vous conseillons de vous orienter sur un ski d’initiation tel qu’un all-mountain enfant largement orienté vers la piste. Ces modèles sont très intuitifs grâce à leur rocker en spatule qui facilite les courbes et très peu fatigants. Votre enfant pourra ainsi travailler sa technique sans se faire peur et prendra rapidement confiance en lui.
Au contraire, si votre enfant est une graine de champion qui maîtrise déjà bien les techniques de base et qui adore la vitesse, vous pourrez partir sur un modèle plus performant, un peu plus rigide, avec plus de cambre et moins de rocker, voire pas de rocker du tout. Il pourra ainsi prendre beaucoup de vitesse tout en restant bien stable et profitera d’une accroche à toute épreuve. Mais si votre petit protégé et plutôt un casse cou qui passe son temps devant les vidéos de ses pro riders préférés et qui saute partout en station, proposez lui plutôt un bi spatulé freestyle. Vous ne devriez pas attendre longtemps avant de le voir faire des exploits dans le snowpark.
LOCATION RÉUSSIE D’UNE PAIRE DE SKIS POUR ENFANT CHEZ « EVO2 STORE » !
Le ski est une activité sportive dédiée à toute la famille. Les sports d’hiver font rêver petits et grands. Nos marques de ski ont créé des skis pour enfant standards, légers et souples qui accompagnent votre enfant lors de sa première expérience sur les pistes de ski. Nos skis pour enfant sont parfaits pour évoluer sur n’importe quelle piste. Ils aident votre enfant à progresser rapidement.
Les skis de petites tailles sont plus faciles à manier, ce choix est idéal pour les enfants débutants. Si votre enfant a déjà pratiqué le ski et adore glisser sur les pistes, habituez-le avec des skis qui font la même taille que lui (à 5 centimètres près).
DES ACCESSOIRES ADAPTÉS AUX ENFANTS.
Un enfant qui débute a besoin de skis légers et stables pour apprendre facilement à contrôler la base du ski : le chasse-neige. Ces skis mettent votre enfant confiance, ce qui est important pour pouvoir prendre du plaisir au ski. Votre enfant maîtrise-t-il le fameux virage parallèle et a-t-il obtenu son premier yeti ? Alors il a besoin de skis plus élaborés, qui sont plus rigides et agrippent mieux la neige.
Le ski avant 5 ans
Bien que les cours de ski collectifs ne débutent qu’à 5 ans avec « Evolution 2 » il est tout à fait possible d’initier son enfant au plaisir de la glisse avant son 3eme ou 4e anniversaire. Ici, nul besoin d’un ski performant, c’est avant tout un premier contact avec la discipline.
Choisissez les skis les plus courts : il faut que l’enfant puisse « patiner » avec, c’est-à-dire faire glisser ses pieds comme s’il marchait. Il n’est pas question de descendre une piste, aussi verte soit-elle. Restez sur le front de neige dans un espace protégé et le plus plat possible. C’est le moment d’apprivoiser son matériel, d’apprendre à garder son équilibre et surtout de s’amuser !
SNOWBLADES : DES MINISKIS POUR ADULTES
Si, comme beaucoup, vous avez succombé à la mode des snowblades d’il y a quelques années, surtout ne les prêtez pas à vos enfants. Certes, ces miniskis conviennent parfaitement à leur taille, mais leur système de fixation les rend dangereux. En cas de chute, l’enfant ne déchaussera pas, ce qui peut provoquer des blessures dont la fameuse entorse du genou.
Petit yeti et 1er yeti : les skis recommandés
Votre enfant fait ses premières traces à ski cette saison. Vous l’avez d’ailleurs déjà inscrit à un cours collectif. Là encore, ce ne sont pas les performances qui priment, mais plutôt la maniabilité. Plus un ski est court, plus il est facile à contrôler. Pour un début, mieux vaut ne pas décourager l’enfant trop vite avec une paire de skis inadaptée. On recommande généralement un ski entre 15 cm et 10 cm en dessous de sa taille.
Choisir les skis débutants enfants ?
Dès le premier yeti obtenu, l’enfant s’apprête à délaisser le chasse-neige au profit du ski en parallèle. Dès lors, la qualité du ski va influer sur l’apprentissage de l’élève.
Quelles sont les caractéristiques d’un ski débutant ? Qui dit novice, dit faute et erreur technique. C’est normal quand on apprend. C’est pourquoi il lui faut un ski « tolérant ». Ensuite, il faut que son matériel soit maniable, au risque de le rebuter et de le frustrer dans son apprentissage. Pour un max de manœuvrabilité, il faut un ski court. Enfin, on garde un patin fin car votre enfant évolue sur piste principalement et à besoin d’un ski qui permette un changement de carres facile.
Ski junior / ski adulte : les différences clés
Dès 1,50 m ou à partir de 45 kg, l’on peut déjà commencer à regarder du côté des skis adultes plutôt que dans le rayon enfant.
Un ski junior est conçu pour les jeunes adolescents et, dans cette optique, ce sont des skis pour progresser et qui, sous un an ou deux, seront renouvelés. C’est pourquoi les matériaux utilisés dans la fabrication ne sont pas d’aussi bonne qualité que ceux entrant dans la composition des skis adultes. En effet, la majorité des skis juniors sont en mousse injectée, alors que les skis des grands ont un noyau en bois.
D’autre part, à taille et à poids égaux, un enfant ne possède pas la même force physique qu’un adulte. Le flex du ski, c’est-à-dire sa rigidité et par extension sa capacité à se déformer, est bien plus élevé dans la catégorie junior. Ils sont destinés à être utilisés par des enfants avec de petites cuisses et de petits muscles.
Enfin, les fixations, de moins bonne qualité, n’ont pas la même finition, même si, bien entendu, elles seront aussi efficaces en termes de sécurité.
Ski junior ou ski adulte, la question se pose réellement au moment de l’adolescence ou de la préadolescence. Même si votre enfant a fait une poussée de croissance inouïe, il peut être préférable de s’orienter vers des skis juniors plus souples. A contrario, si l’enfant est très costaud et a déjà un bon niveau en ski, un équipement adulte pourra mieux lui convenir.
Faire le bon choix en ski enfant, c’est prendre en compte plusieurs critères dont l’âge et le niveau sportif de sa progéniture. C’est également adapter la taille du ski à sa musculature. Et puis, après ce challenge relevé avec brio, il faudra compléter son attirail de petit skieur un casque et une dorsale ski adaptée.
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Les couteaux de ski de randonnée
Qu’est-ce qu’un couteau de ski de randonnée ?
Le couteau de ski de randonnée est une sorte de crampon à deux ou trois griffes que l’on fixe sur le ski. Son but est de casser la glace dure pour empêcher le ski de glisser vers l’arrière. On peut ainsi poursuivre son ascension sans risque de chute. Il s’utilise généralement lorsque les peaux n’assurent plus suffisamment l’adhérence du ski sur la neige, ce qui est surtout le cas à l’approche des sommets.
Mettre les couteaux rapidement
Les couteaux se posent au niveau du patin du ski, avant un passage raide et glacé. Ils permettent d’accrocher la neige. Le mieux est de les mettre sans déchausser.
Quand la pente est assez raide, c’est-à-dire supérieure à 30 ou 35° et que la neige est dure, le skieur de randonnée peut avoir besoin d’une sécurité supplémentaire pour tenir sur ses skis, et éviter de dégringoler la pente durement remontée. C’est là que les couteaux interviennent.
Les couteaux sont formés de pointes en aluminium qui se placent au niveau du patin du ski. À chaque pas, il vont pénétrer la neige et amarrer le ski, donnant un sentiment de sécurité.
Il faut mettre les couteaux avant d’arriver sur le passage difficile. Vous pouvez déchausser pour les mettre, mais le mieux est de rester chaussé. Opérez une flexion du genou avec votre ski aval, jusqu’à presque toucher le ski avec le genou. Avec votre main, faites glisser le couteau dans son habitacle. Une fois sécurisé sur votre ski aval, passez au ski amont et répétez l’opération.
Pour ne pas perdre trop de temps, pensez à ranger vos couteaux en dernier dans votre sac à dos pour qu’ils soient facilement accessibles. Vous pouvez également les accrocher à votre sac à l’aide d’un mousqueton pour les avoir directement à portée de main.
N’oubliez pas de retirer les cales de montée de la fixation, car avec une cale, vous appuierez moins sur le couteau à chaque pas, il sera donc moins efficace.
Attention, évoluer avec des couteaux est énergivore. Pensez bien à les enlever une fois le passage technique terminé.
COMMENT CHOISIR SES COUTEAUX POUR LE SKI DE RANDONNÉE ?
Les différents types de couteaux de ski de randonnée
Il existe quatre types de couteaux de ski de randonnée :
- Les couteaux de ski de randonnée fixes : De moins en moins courants, ces couteaux se placent entre les deux éléments de la fixation sur le ski. S’ils garantissent une accroche permanente à la glace et permettent d’utiliser sans problème les cales de montée, ils freinent fortement la progression. En effet, comme ces couteaux sont fixes, ils ne permettent pas de glisser car il faut lever les skis pour avancer.
- couteaux de ski de randonnée semi-mobiles : Plus faciles d’utilisation, ces couteaux de ski disposent d’un axe de rotation qui leur permet de pivoter lorsque le ski avance. La montée est donc moins fatigante. Ce type de couteau a également l’avantage de pouvoir être mis en place et retiré sans devoir déchausser. Pour ce faire, il suffit de plier le genou vers l’avant pour dégager la fixation.
- Les couteaux de ski de randonnée mobiles : Pour progresser plus facilement dans les montées, vous pouvez opter pour ces couteaux se fixant sous l’avant-pied, sur une fixation mobile, et se soulevant donc avec le pied à la levée. Leur inconvénient est qu’ils accrochent un peu moins bien la glace et qu’ils ne peuvent pas fonctionner avec des cales de montée. Les principales marques proposant ce genre de couteau sont Silvretta et Diamir.
- Les couteaux de ski de randonnée à demeure : Bon compromis, les couteaux de ski Axion inventés par la marque Diamir peuvent rester fixés au ski toute la journée. Ils disposent en effet d’un système qui permet de tourner les griffes vers le haut en mode repos ou vers le bas en mode actif, selon le besoin. C’est donc le type de couteau idéal pour les débutants qui n’ont pas encore le réflexe d’anticiper l’accrochage des couteaux face à un terrain plus ardu. L’inconvénient est que ces couteaux sont un peu plus lourds et qu’ils ne sont compatibles qu’avec les modèles de fixation Diamir sortis après 2004/2005.
Comment choisir ses couteaux de ski de randonnée ?
Le couteau de ski de randonnée existe en plusieurs largeurs, allant de 70 à environ 130 mm. Vous devez donc veiller à ce qu’il s’adapte à la largeur de votre ski. Quant au type de couteau, il dépend principalement de la marque de fixation que vous aurez choisie. Si vous manquez encore d’expérience dans le ski de randonnée, mieux vaut toutefois opter pour les fixations et les couteaux Axion de Diamir, conçus spécialement pour les débutants
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Le kit de sécurité en ski de rando
DVA, pelle, sonde, airbag, casque
Le DVA, la pelle et la sonde font partie de la panoplie de tout skieur de randonnée. Certains sont équipés d’un airbag. Le casque est de plus en plus utilisé. En compétition, il est obligatoire.
Le détecteur de victimes d’avalanche (DVA)
DVA / PELLE / SONDE
Le détecteur de victimes d’avalanches est un appareil qui émet un signal de fréquence 457 Hz. Tous les membres du groupe doivent en posséder.
Le DVA doit être porté sur la première couche de vêtements. En cas d’avalanche et d’enfouissement les skieurs restés en surface commutent en position recherche pour retrouver au plus vite le ou les enfoui(s).
DVA / ARVA ?
ARVA = Appareil de Recherche de Victimes d’Avalanche (terme générique repris par un fabricant pour dénommer ses appareils)
DVA = Détecteur de Victimes d’Avalanche
Dans la pratique au niveau international, l’abréviation DVA a désormais été définitivement adoptée. Les modèles d’aujourd’hui (DVA) sont numériques à trois bandes et facilitent la recherche.
Les vieux modèles analogiques doivent être gardés pour de l’initiation ou de l’entraînement.
Les DVA entièrement numériques équipent la grande majorité des skieurs. Ils permettent d’isoler une victime en cas de multi-victimes, donnent des indications de direction et de distance…
Aujourd’hui, tous les principaux fabricants proposent des tri-antennes numériques.
Le standard actuel est le DVA 3 antennes qui, en plus d’être très rapide dans l’approche, permet d’être très précis dans la phase de recherche fine, puisque la profondeur peut également être évaluée, sans souffrir des imprécisions dues aux faux maxima affichés par les mono- et bi-antennes. Lorsque la distance la plus basse s’affiche, le sauveteur se trouve donc au-dessus de la victime. Il ne reste alors qu’à confirmer la position exacte de la victime au moyen de la sonde (90° par rapport à la pente!) et à dégager la victime avec sa pelle !
Le plus important est de savoir se servir de son DVA. Il faut donc multiplier les entraînements.
Pour en savoir plus lisez l’article de « Louis Piguet » sur les DVA.
La pelle
La pelle accompagne indiscutablement le DVA.
Une fois que la victime est localisée, il faut creuser.
Il faut choisir une pelle qui soit une alternative entre les grosses pelles des secouristes et les pelles destinées à la compétition. Elles sont en effet trop minimalistes pour être efficaces. (en compétition le terrain est testé et il y a beaucoup de monde pour creuser).
Quels sont les caractéristiques d’une pelle avalanche ?
Choisir sa pelle à avalanche nécessite toit d’abord de déterminer à quoi on souhaitera l’utiliser. Si l’on fabrique des igloos ou que l’on dégage les abords de sa maison quelques jours par an, on n’aura pas forcément les mêmes exigences que si l’on est alpiniste ou skieur de randonnée et que l’on doit la transporter avec soi en haute montagne.
Le godet de la pelle peut être en plastique ou bien en métal. Le plastique est bien évidement moins solide et il est moins résistant notamment aux températures très froides. Il ne pourra pas forcement attaquer une neige très dure. Pour un usage de haute montagne, où les conditions climatiques sont très rudes, il faut privilégier le godet en métal, plus « tranchant » dans la neige. Ils sont souvent fabriqués en aluminium ou en carbone. La pelle en métal pourrait dégager plus rapidement une victime d’avalanche à laquelle vous porteriez secours.
Certains godets sont conçus avec des bords obliques ou fuyants qui ne permettent pas de poser le pied franchement sur le haut du godet pour attaquer frontalement la neige. C’est un vrai défaut de ces modèles, car l’utilisateur va perdre énormément d’efficacité et de force dans son attaque de la neige, ne pouvant pas entrer au maximum. Il faut préférer les godets métalliques avec des arêtes marquées.
Certains modèles de pelle à neige avalanche sont construites avec une poignée ergonomique, ce qui va donner plus de confort et d’efficacité à l’utilisateur. Si les pelletées sont lourdes, emplies de neige dure, la multiplication des mouvements pourra être fatigante. la poignée ergonomique demandera moins d’effort et assurera une bonne tenue de la pelle.
Comment choisir la taille de la pelle ?
La longueur du manche est une caractéristique importante : il est recommandé que la longueur du manche soit adaptée à la taille de l’utilisateur, car l’effet de levier qu’il opérera avec son bras et le manche de la pelle sera maximal. il pourra être plus efficace et transporter davantage de neige à chaque pelletée et ainsi doser son effort : il ne faut pas oublier que cela peut être une course contre la montre, qu’il s’agisse d’un exercice organisé en club de sauvetage en montagne, ou bien une situation réelle ou des vies peuvent être en jeu. L’efficacité du pelletage, qui dépend beaucoup de la longueur du manche est donc un critère essentiel.
L’inconvénient d’un manche très long est bien évidemment le transport de la pelle puisque son propriétaire doit l’avoir avec lui. Une longue pelle ne peut loger dans un sac à dos et sera donc forcément un accessoire assez encombrant. Un bon compromis entre efficacité et facilité de transport peut être le manche télescopique qui est proposé pour certains modèles. Il a l’avantage d’être rangé plus facilement en mode « fermé » mais d’être très efficace une fois le manche déployé. A noter que pour la neige très dure, certains modèles de pelles sont pensés pour pouvoir s’utiliser comme une pioche.
Selon l’usage que vous ferez de votre pelle, valisez les caractéristiques qui seront importantes pour vous. Mais ne vous aventurez pas en haute montagne avec un modèle inadapté. Le godet en métal notamment semble être indispensable pour la haute montagne. Que ce soit pour l’achat d’une sonde avalanche ou d’une pelle, restez très vigilant aux caractéristiques du matériel que bous achetez : il s’agit de votre sécurité de ceux qui vous accompagnent.
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La sonde
La sonde est indispensable pour rechercher précisément une victime, d’autant plus si elle est enfouie profondément.
Outre la précision au moment de creuser, elle indique la profondeur et permet d’anticiper sur le recul nécessaire au trou dont les parois ne seront point verticales. Les sondes classiques disposent d’un système de câble à tendre avec blocage efficace et mesurent deux mètres quarante. Là encore, les modèles de compétition (2 m et tension à ficelle) pourraient s’avérer insuffisants.
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L’airbag
Dans le choix du sac à dos, on pourra opter pour un sac airbag. Celui-ci dispose d’un ballon gonflable intégré au sac à dos. En cas d’avalanche, le skieur actionne une poignée qui libère le mécanisme. Ces ballons gonflables, d’un volume de 150 à 200 litres, doit permettre, en théorie, de rester en surface.
De nombreux systèmes existent aujourd’hui, solidaires ou non du sac, rechargeables… Le principal frein du système reste le poids de l’ensemble. Le petit sac de ski de randonnée à moins d’un kilo devient un sac de 2-3 kilos. De plus, le tarif est rédhibitoire. Même si, nous l’avons vu avec le DVA, on ne doit pas lésiner sur la sécurité, il est bien clair qu’acheter un sac à dos à 600 €, en plus de tout le matériel, reste un frein.
On gardera à l’esprit que l’airbag, tout comme le DVA, ne remplace pas le fait de faire les bons choix sur le terrain. Il ne faut pas perdre de vue que tout ce matériel de protection pourra s’avérer inefficace au-dessus d’une grosse
Les clés pour bien choisir son sac à dos airbag :
Lorsqu’une avalanche se déclenche sous vos skis ou qu’elle vous rattrape, le sac avec système de sécurité par airbag permet dans la plupart des cas de rester à la surface de l’avalanche grâce aux ballons, et de fortement réduire le taux de mortalité dans ce type d’accident. En tirant sur une poignée, le gaz sous pression contenu dans la cartouche est libéré et gonfle les ballons en quelques instants. L’airbag, c’est-à-dire un ou deux coussins d’air d’un volume total de 150 à 200 litres, est alors gonflé en un instant sur le côté et au-dessus du sac à dos. En plus de permettre de rester à la surface de l’avalanche, les coussins offrent une protection dorsale, et parfois cervicale, contre les chocs subis.
Critères pour déterminer le sac à dos airbag qui vous convient :
- Le poids et le volume : le sac airbag est bien plus lourd qu’un sac classique. Le plus léger atteint 1,5 kg en 20 L, la plupart sont autour de 2,5 kg. Attention aux marques qui vendent des airbags sans le système, et à celles qui donnent un volume duquel il faut retrancher la mécanique de l’airbag.
- Le prix : en-dessous de 600 €, pas de salut (hors soldes). L’airbag est cher, certains modèles vont jusqu’à 1100 €. Garde une nouvelle fois au prix cassés, le système airbag n’est peut-être pas inclus.
- Le système : cartouche à gaz versus batteries et ventilateurs. Le premier est sécurisant, le deuxième permet de déclencher plusieurs fois, notamment pour s’entraîner. Les systèmes à batteries sont plus lourds que ceux à cartouche.
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Le casque
De plus en plus de skieurs utilisent un casque en randonnée à skis.
Le premier risque est d’aller taper la tête, surtout en début de saison, lors de mauvais hivers ou à basse altitude, sur des cailloux sous-jacents ou dépassant du manteau neigeux. Les arbres et autres souches sont autant de pièges qui attendent le skieur en cas de chute.
Dans les pentes raides, le casque offrira une première protection contre d’éventuelles chutes de pierres. Enfin, de manière générale en neige ferme, une chute sans casque pourra avoir de graves conséquences. Les casques légers d’escalade n’ont pas la norme ski mais sont utilisés par de nombreux pratiquants car ils offrent une protection minimale. L’idéal est de posséder un casque normé, pas forcément plus lourd mais véritablement adapté.
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